2001 :
Proche du diplôme deDUT en poche, et après 3 années de permis en Visa diesel et 205 XAD, l’envie d’avoir un engin plus pêchu me trottait dans la tête !!
Par contre, je ne voulais pas de GTI, d’une part car tout le monde en avait, et d’autre part, parce que j’ai toujours aimé les voitures anciennes de caractère et décalé. Les années 70 me paraissaient être le meilleur choix.
J’ai toujours aimé les années 70 et surtout les américaines ! Mais leur tenue de route déplorable (à part pour les modèles spéciales : Shelby 350GT…) me refroidissait. J’étais aussi très attiré par les Alpines A310, mais la position de conduite très peu confortable pour mes 1.82 m’a aussi fortement refroidi !
Alors abonné au magazine Auto-retro, mon père (fanatiques de voitures depuis toujours) me fait voir une annonce concernant 2 Datsun 260Z 2+2 à vendre en Ardèche.
Les voitures étaient présentées comme roulante pour la première et non-roulante mais complète pour la deuxième.
Ne connaissant pas du tout le style de ces voitures, mais suivant l’instinct de mon père et sa force de persuasion, nous sommes « descendus » voir ces voitures.
De plus, je n’ai pas fait de recherches internet sur ces véhicules afin de garder une surprise totale.
Première prise de contact
La visite décisive et pleine de question et de doutes !!!
Lors de l’arrivé au garage qui est en bordure de la nationale, l’accueil est froid mais courtois. Nous remarquons que le garage a parqué devant 4 ou 5 Honda Prélude en état plus ou moins moyens. Après les banalités d’usage, le propriétaire des lieux nous invite à descendre pour voir la Datsun rouge car nous ne sommes pas là pour discuter seulement le bout de gras ! Nous descendons (moi en tête) le long des thuyas, en arrivons sur le parc qui est en contrebas (invisible par la route). Le parc est composé en majorité de populaires françaises et d’une Fiat 126.
Derrière une Dyane, j’aperçois un coupé rouge aux lignes suggestives mais sur assise des pneus dégonflés. Qu’importe, dés que je la vois, c’est le coup de foudre !! Mais attention à ne pas paraître trop enthousiaste car le vendeur pourrait en profiter pour nous la vendre à prix d’or !
Je me retourne vers mon père qui comprend de suite que je viens de tomber sous le charme. L’apparition d’un rictus sur son visage résonne dans ma tête comme : « Je te l’avais dit qu’elles sont magnifiques ces autos ! ».
Nous faisons le tour rapidement de l’auto, moi pour le côté ludique, mon père pour le côté pragmatique afin de visualiser les travaux à réaliser en fonction de la dégradation de l’auto.
Après ce rapide tour d’horizon, le garagiste nous invite à venir voir la deuxième, stockée à l’abri dans le garage. Nous y allons, dans un premier temps par curiosité car le but n’est d’en acheter qu’une, et trouvons une voiture sans sa mécanique (qui est posée plus loin) en état de carrosserie correcte (pas de passage de roue perforé…), mais avec quelques endroits enduit de produit anticorrosion.
Après un rapide examen, la caisse s’avère relativement saine, la mécanique n’est pas bloqué, mais la rénovation devra être plus poussée.
Les discussions commencent. Mon père commence par discuter le prix général de l’annonce, au vu de l’état qui ne correspond pas à l’annonce. Nous faisons donc une proposition pour la rouge. Là, le garagiste nous explique que le lot n’est pas dissociable car ces voitures ont été achetées à l’époque par 2 copains (un carrossier et l’autre dans le milieu de la finance). Or, après l’achat de quelques pièces neuves (fournies avec les voitures), le copain carrossier est décédé ! Cette tragédie a beaucoup marqué le financier qui a alors mis en dépôt-vente ces véhicules. En effet, un sentiment d’impuissance (il n’avait pas les capacités de rénovation de son collègue) et de mal-être profond en voyant les véhicules l’ont décidé à les délaisser et s’en débarrasser.
Après maintes et maintes discussions, un accord est trouvé.
Nous décidons de repasser la semaine suivante afin de transporter la première.
Proche du diplôme deDUT en poche, et après 3 années de permis en Visa diesel et 205 XAD, l’envie d’avoir un engin plus pêchu me trottait dans la tête !!
Par contre, je ne voulais pas de GTI, d’une part car tout le monde en avait, et d’autre part, parce que j’ai toujours aimé les voitures anciennes de caractère et décalé. Les années 70 me paraissaient être le meilleur choix.
J’ai toujours aimé les années 70 et surtout les américaines ! Mais leur tenue de route déplorable (à part pour les modèles spéciales : Shelby 350GT…) me refroidissait. J’étais aussi très attiré par les Alpines A310, mais la position de conduite très peu confortable pour mes 1.82 m’a aussi fortement refroidi !
Alors abonné au magazine Auto-retro, mon père (fanatiques de voitures depuis toujours) me fait voir une annonce concernant 2 Datsun 260Z 2+2 à vendre en Ardèche.
Les voitures étaient présentées comme roulante pour la première et non-roulante mais complète pour la deuxième.
Ne connaissant pas du tout le style de ces voitures, mais suivant l’instinct de mon père et sa force de persuasion, nous sommes « descendus » voir ces voitures.
De plus, je n’ai pas fait de recherches internet sur ces véhicules afin de garder une surprise totale.
Première prise de contact
La visite décisive et pleine de question et de doutes !!!
Lors de l’arrivé au garage qui est en bordure de la nationale, l’accueil est froid mais courtois. Nous remarquons que le garage a parqué devant 4 ou 5 Honda Prélude en état plus ou moins moyens. Après les banalités d’usage, le propriétaire des lieux nous invite à descendre pour voir la Datsun rouge car nous ne sommes pas là pour discuter seulement le bout de gras ! Nous descendons (moi en tête) le long des thuyas, en arrivons sur le parc qui est en contrebas (invisible par la route). Le parc est composé en majorité de populaires françaises et d’une Fiat 126.
Derrière une Dyane, j’aperçois un coupé rouge aux lignes suggestives mais sur assise des pneus dégonflés. Qu’importe, dés que je la vois, c’est le coup de foudre !! Mais attention à ne pas paraître trop enthousiaste car le vendeur pourrait en profiter pour nous la vendre à prix d’or !
Je me retourne vers mon père qui comprend de suite que je viens de tomber sous le charme. L’apparition d’un rictus sur son visage résonne dans ma tête comme : « Je te l’avais dit qu’elles sont magnifiques ces autos ! ».
Nous faisons le tour rapidement de l’auto, moi pour le côté ludique, mon père pour le côté pragmatique afin de visualiser les travaux à réaliser en fonction de la dégradation de l’auto.
Après ce rapide tour d’horizon, le garagiste nous invite à venir voir la deuxième, stockée à l’abri dans le garage. Nous y allons, dans un premier temps par curiosité car le but n’est d’en acheter qu’une, et trouvons une voiture sans sa mécanique (qui est posée plus loin) en état de carrosserie correcte (pas de passage de roue perforé…), mais avec quelques endroits enduit de produit anticorrosion.
Après un rapide examen, la caisse s’avère relativement saine, la mécanique n’est pas bloqué, mais la rénovation devra être plus poussée.
Les discussions commencent. Mon père commence par discuter le prix général de l’annonce, au vu de l’état qui ne correspond pas à l’annonce. Nous faisons donc une proposition pour la rouge. Là, le garagiste nous explique que le lot n’est pas dissociable car ces voitures ont été achetées à l’époque par 2 copains (un carrossier et l’autre dans le milieu de la finance). Or, après l’achat de quelques pièces neuves (fournies avec les voitures), le copain carrossier est décédé ! Cette tragédie a beaucoup marqué le financier qui a alors mis en dépôt-vente ces véhicules. En effet, un sentiment d’impuissance (il n’avait pas les capacités de rénovation de son collègue) et de mal-être profond en voyant les véhicules l’ont décidé à les délaisser et s’en débarrasser.
Après maintes et maintes discussions, un accord est trouvé.
Nous décidons de repasser la semaine suivante afin de transporter la première.
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