voila un bon rallye de regularité que nous avons effectué ce we
au depart de guerande et a l'arrivée a pornichet , nous avons parcouru environs un peu de 400 km sur les petites routes du sud bretagne
tout en naviguation au roadbook , il y avais 8 zones de regularité pour environs 150 km de chrono .
ce rallye organisé par la CART historique a un peu souffert du peu d'engagés un 30 aine a la base et 20 au depart car 10 desistement la semaine avant le depart (pas cool pour l'organisateur)
alors pour mon anniversaire et mes 35 ans je me suis offert la victoire avec mon copilote et sa belle renault 12 gordini coupe de 72
tout cela sur un coup de maitre de naviguation on en jubile encore
car 4eme le dimanche matin on etais pas dans la meilleur posture
apres avoir gagné la dernier manche du championnat trophée rené jouan (c'etais le rallye saumur legende en decembre dernier)
on a tapé fort en gagnant la premiere manche d'un trophée qui est chaque année tres disputé
que du bonheur on en redemande
voila un article paru dans la presse ce matin region de la baule
+ quelques photos prises au hasard du rallye
Rallye de l’Ouest : les vainqueurs n’ont pas perdu le "Niort"
La 7e édition du Rallye de l’Ouest historique s’est terminée sur le port Pornichet sur un coup de tonnerre. Dimanche matin, le couple Quiboeuf, sans surprise, était en tête d’un classement qui semblait établi. Cependant, dans la matinée du dimanche, un piège du roadbook était fatal à l’ensemble de la « horde pétaradante ». Tous sauf un…
Au fil des arrivées, les vieilles carosseries viennent s'aligner en
« Je hais les routes départementales » comme aurait dit Jean Yanne. Les concurrents le savent au Rallye de l’Ouest, il n’est jamais bon de s’écarter de la route principale. Henri-Émile Jaconelli était heureux de son coup. Il aime piéger. Il y a quelques années, il avait « ridiculisé » un restaurateur débutant à La Baule en lui commandant « Je veux un steak tartare mais surtout … bien cuit ». Cela fit grand bruit avenue De Gaulle. Chargé de traduire le livre de bord du parcours de ce rallye basé sur la régularité, celui-ci sournoisement avait concocté quelques « souricières ». « C’est volontairement que nous distillons des pièges dans le parcours. Dans une épreuve de régularité c’est indispensable sinon il n’y aurait pas de classement possible ». Compte tenu de la réglementation limitant la vitesse et le respect du code de la route, l'écart ne peut se faire avec la puissance des chevaux sous le capot. Le pilote a moins d’importance que son navigateur plus ou moins habile à lire convenablement le roadbook. C’est là que se fait la différence.
Ça jardine dans le bourg
À l’issue de la journée du samedi très appréciée avec sa balade sur les jolies routes du Morbihan, sans aucune casse matérielle, ponctuées de repas, midi et soir, « pantagruéliques » en guise de ravitaillements, chacun s’attendait à un classement conforme à l’ordinaire. Un ordinaire exclu des réservoirs d’essence des vingt bolides partis de Guérande. Dimanche matin, la courte excursion dans l’arrière-pays baulois ne devait pas changer la donne. Avec aucun abandon, tout le monde était serein au départ de l’aérodrome d’Escoublac. Seulement... voilà.
Aux approches de Saint-Lyphard, au lieu-dit La Maison Neuve, un traquenard attendait les vieux bolides. Pour suivre la route principale un léger tourne-à-gauche s’imposait. Dix-neuf voitures ont effectué un « tout droit » pour aller se perdre dans le bourg lyphardais dont les habitants, les yeux encore plein de sommeil, étaient réveillés par des bolides rugissants tournant comme des âmes en peine autour de l’église. Ils « jardinaient » comme l’on dit dans le milieu. Perdus dans la pampa, cela rouspétait fort. « Ils ont tous raté la cellule et les contrôles visuels, c’est rédhibitoire pour le classement » confiait un Henri- Émile Jaconelli, à l’origine de l’hécatombe, avec un sourire en coin presque diabolique. Tous avaient été piégés… Sauf un.
Venu, vu et vaincu
Pour un César plutôt qu’un Oscar. La R12 Gordini bleue de Jean-Paul Lambert et Benoît Airault venus de Niort, au même endroit, a su freiner à temps. En arrivant sur le port de Pornichet, ils ne pensaient pas être victorieux. « Attendons le résultat officiel ». Or, sans aucun doute, vu les pénalités infligées à leurs adversaires, le classement scratch leur appartenait. « Nous ne nous sommes pas plantés. Au bout de 100 m, nous avons vu notre erreur. Il y avait une bande blanche au sol et un stop. Une courte marche arrière et nous revenions sur la route principale ». Ce couple n’est pas composé des derniers perdreaux de l’année. L’an dernier, pour leur première participation, ils avaient gagné le rallye de Saumur. « C’est la première fois que nous venons à La Baule. Après un départ avec le brouillard et la pluie, nous terminons avec le soleil et la victoire. Royal ».
Maintes fois vainqueur, le couple baulois Quiboeuf acceptait sportivement la défaite. Pas de scène de ménage dans le cockpit après les palabres avec les collègues sur la route. « Tout le monde m...dait autour de Saint-Lyphard. Nous roulions dans tous les sens. C’est un peu bête de se planter sur un truc de débutant. Comme tous, nous avons trop insisté dans l’erreur pour finir par nous perdre ». Après avoir beaucoup tergiversé, contesté, cherché des excuses en accusant untel ou untel, le calme revenait et chacun reconnaissait la logique victoire de la R12 Gordini venue de… Niort.
Avec les collègues, Philippe Quiboeuf, à gauche, retourne dans les sens l'objet de la désillusion... le roadbook.
Auteur : JLM | 26/02/2012 |
au depart de guerande et a l'arrivée a pornichet , nous avons parcouru environs un peu de 400 km sur les petites routes du sud bretagne
tout en naviguation au roadbook , il y avais 8 zones de regularité pour environs 150 km de chrono .
ce rallye organisé par la CART historique a un peu souffert du peu d'engagés un 30 aine a la base et 20 au depart car 10 desistement la semaine avant le depart (pas cool pour l'organisateur)
alors pour mon anniversaire et mes 35 ans je me suis offert la victoire avec mon copilote et sa belle renault 12 gordini coupe de 72
tout cela sur un coup de maitre de naviguation on en jubile encore
car 4eme le dimanche matin on etais pas dans la meilleur posture
apres avoir gagné la dernier manche du championnat trophée rené jouan (c'etais le rallye saumur legende en decembre dernier)
on a tapé fort en gagnant la premiere manche d'un trophée qui est chaque année tres disputé
que du bonheur on en redemande
voila un article paru dans la presse ce matin region de la baule
+ quelques photos prises au hasard du rallye
Rallye de l’Ouest : les vainqueurs n’ont pas perdu le "Niort"
La 7e édition du Rallye de l’Ouest historique s’est terminée sur le port Pornichet sur un coup de tonnerre. Dimanche matin, le couple Quiboeuf, sans surprise, était en tête d’un classement qui semblait établi. Cependant, dans la matinée du dimanche, un piège du roadbook était fatal à l’ensemble de la « horde pétaradante ». Tous sauf un…
Au fil des arrivées, les vieilles carosseries viennent s'aligner en
« Je hais les routes départementales » comme aurait dit Jean Yanne. Les concurrents le savent au Rallye de l’Ouest, il n’est jamais bon de s’écarter de la route principale. Henri-Émile Jaconelli était heureux de son coup. Il aime piéger. Il y a quelques années, il avait « ridiculisé » un restaurateur débutant à La Baule en lui commandant « Je veux un steak tartare mais surtout … bien cuit ». Cela fit grand bruit avenue De Gaulle. Chargé de traduire le livre de bord du parcours de ce rallye basé sur la régularité, celui-ci sournoisement avait concocté quelques « souricières ». « C’est volontairement que nous distillons des pièges dans le parcours. Dans une épreuve de régularité c’est indispensable sinon il n’y aurait pas de classement possible ». Compte tenu de la réglementation limitant la vitesse et le respect du code de la route, l'écart ne peut se faire avec la puissance des chevaux sous le capot. Le pilote a moins d’importance que son navigateur plus ou moins habile à lire convenablement le roadbook. C’est là que se fait la différence.
Ça jardine dans le bourg
À l’issue de la journée du samedi très appréciée avec sa balade sur les jolies routes du Morbihan, sans aucune casse matérielle, ponctuées de repas, midi et soir, « pantagruéliques » en guise de ravitaillements, chacun s’attendait à un classement conforme à l’ordinaire. Un ordinaire exclu des réservoirs d’essence des vingt bolides partis de Guérande. Dimanche matin, la courte excursion dans l’arrière-pays baulois ne devait pas changer la donne. Avec aucun abandon, tout le monde était serein au départ de l’aérodrome d’Escoublac. Seulement... voilà.
Aux approches de Saint-Lyphard, au lieu-dit La Maison Neuve, un traquenard attendait les vieux bolides. Pour suivre la route principale un léger tourne-à-gauche s’imposait. Dix-neuf voitures ont effectué un « tout droit » pour aller se perdre dans le bourg lyphardais dont les habitants, les yeux encore plein de sommeil, étaient réveillés par des bolides rugissants tournant comme des âmes en peine autour de l’église. Ils « jardinaient » comme l’on dit dans le milieu. Perdus dans la pampa, cela rouspétait fort. « Ils ont tous raté la cellule et les contrôles visuels, c’est rédhibitoire pour le classement » confiait un Henri- Émile Jaconelli, à l’origine de l’hécatombe, avec un sourire en coin presque diabolique. Tous avaient été piégés… Sauf un.
Venu, vu et vaincu
Pour un César plutôt qu’un Oscar. La R12 Gordini bleue de Jean-Paul Lambert et Benoît Airault venus de Niort, au même endroit, a su freiner à temps. En arrivant sur le port de Pornichet, ils ne pensaient pas être victorieux. « Attendons le résultat officiel ». Or, sans aucun doute, vu les pénalités infligées à leurs adversaires, le classement scratch leur appartenait. « Nous ne nous sommes pas plantés. Au bout de 100 m, nous avons vu notre erreur. Il y avait une bande blanche au sol et un stop. Une courte marche arrière et nous revenions sur la route principale ». Ce couple n’est pas composé des derniers perdreaux de l’année. L’an dernier, pour leur première participation, ils avaient gagné le rallye de Saumur. « C’est la première fois que nous venons à La Baule. Après un départ avec le brouillard et la pluie, nous terminons avec le soleil et la victoire. Royal ».
Maintes fois vainqueur, le couple baulois Quiboeuf acceptait sportivement la défaite. Pas de scène de ménage dans le cockpit après les palabres avec les collègues sur la route. « Tout le monde m...dait autour de Saint-Lyphard. Nous roulions dans tous les sens. C’est un peu bête de se planter sur un truc de débutant. Comme tous, nous avons trop insisté dans l’erreur pour finir par nous perdre ». Après avoir beaucoup tergiversé, contesté, cherché des excuses en accusant untel ou untel, le calme revenait et chacun reconnaissait la logique victoire de la R12 Gordini venue de… Niort.
Avec les collègues, Philippe Quiboeuf, à gauche, retourne dans les sens l'objet de la désillusion... le roadbook.
Auteur : JLM | 26/02/2012 |
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