10/ AVIS SUR LE VENDEUR
Ça ne repose sur aucune certitude, mais ça compte aussi, dans une transaction. Mon avis en ce qui concerne ce vendeur est positif.
Ses affirmations « état concours » et « irréprochable » m’irritent beaucoup venant d’un expert du marché des anciennes, j’en ai déjà parlé. Et je ne comprends pas que si l’auto a été si bien refaite, pour lui-même et pas pour un client (car il m’affirme que c’est sa propre voiture et je n’ai pas de raison d’en douter), il n’ait pas fait faire un vrai book (autant par principe/amour de sa voiture que par intérêt purement financier pour une revente).
Au-delà de ça le vendeur doit réunir ce qu’il a reçu de son artisan au fil des 3 ans de la restauration et qu’apparemment il n’a pas regroupé dans la perspective de la vente : ça aussi ça m’étonne (il m’a déjà prévenu qu’il n’avait pas un gros dossier). Je me demande s’il ne s’est pas dit que la voiture partirait facilement auprès d’un béotien, et donc que ça ne valait pas le coup de perdre du temps à constituer son petit historique… Ce qui irait dans le sens de cette interprétation est le prix affiché dans la voiture : 50 000 euros ; de quoi appliquer assez rapidement une décote et ainsi séduire un acheteur néophyte bien content de tomber à 45 000 ? Là je suis dans la conjecture, évidemment.
Mais après m’avoir salué il m’a laissé tranquille et tourner à loisir autour et dans la Datsun, la prendre en photo dans tous les sens. Heureusement me direz-vous, sauf que ce n’est pas comme ça partout : il y a 15 jours j’étais dans une structure similaire en province (et dont je tais le nom par charité chrétienne ) pour voir une Corvette C3 cabriolet à + 40 000 euros : pour cette somme, la voiture reste noyée à moins d'un mètre des autres, interdit de prendre la moindre photo, d’ouvrir les trappes qui permettent de vérifier un minimum l’état de la corrosion de la birdcage (point névralgique avec le châssis)… et le patron qui refuse de donner des infos au préalable par téléphone au motif suivant : « nos autos sont tellement peu chères qu’on ne va pas passer une heure sur chacune pour les vendre. La C3 est à prendre telle qu’elle, et sans CT ». Sidérant, oui -d’autant qu’elle n’était pas du tout dans un état rassurant, mais ce genre de camelots existe ! A Bordeaux je n’ai pas eu cette expérience désastreuse, au contraire. Il ne m’a pas sauté dessus avec un argumentaire agressif/convenu (bien sûr il m’a dit du bien de son exemplaire, c’est le jeu). Et le gros bon point pour moi, c’est le coup de me laisser partir seul. Alors peut-être qu’il l’a fait pour mieux me « caser » sa voiture… Mais même si son côté cool ne signifie pas que je vais croire tout ce qu’il me dit sans justificatifs, je le prends en considération.
Ça ne repose sur aucune certitude, mais ça compte aussi, dans une transaction. Mon avis en ce qui concerne ce vendeur est positif.
Ses affirmations « état concours » et « irréprochable » m’irritent beaucoup venant d’un expert du marché des anciennes, j’en ai déjà parlé. Et je ne comprends pas que si l’auto a été si bien refaite, pour lui-même et pas pour un client (car il m’affirme que c’est sa propre voiture et je n’ai pas de raison d’en douter), il n’ait pas fait faire un vrai book (autant par principe/amour de sa voiture que par intérêt purement financier pour une revente).
Au-delà de ça le vendeur doit réunir ce qu’il a reçu de son artisan au fil des 3 ans de la restauration et qu’apparemment il n’a pas regroupé dans la perspective de la vente : ça aussi ça m’étonne (il m’a déjà prévenu qu’il n’avait pas un gros dossier). Je me demande s’il ne s’est pas dit que la voiture partirait facilement auprès d’un béotien, et donc que ça ne valait pas le coup de perdre du temps à constituer son petit historique… Ce qui irait dans le sens de cette interprétation est le prix affiché dans la voiture : 50 000 euros ; de quoi appliquer assez rapidement une décote et ainsi séduire un acheteur néophyte bien content de tomber à 45 000 ? Là je suis dans la conjecture, évidemment.
Mais après m’avoir salué il m’a laissé tranquille et tourner à loisir autour et dans la Datsun, la prendre en photo dans tous les sens. Heureusement me direz-vous, sauf que ce n’est pas comme ça partout : il y a 15 jours j’étais dans une structure similaire en province (et dont je tais le nom par charité chrétienne ) pour voir une Corvette C3 cabriolet à + 40 000 euros : pour cette somme, la voiture reste noyée à moins d'un mètre des autres, interdit de prendre la moindre photo, d’ouvrir les trappes qui permettent de vérifier un minimum l’état de la corrosion de la birdcage (point névralgique avec le châssis)… et le patron qui refuse de donner des infos au préalable par téléphone au motif suivant : « nos autos sont tellement peu chères qu’on ne va pas passer une heure sur chacune pour les vendre. La C3 est à prendre telle qu’elle, et sans CT ». Sidérant, oui -d’autant qu’elle n’était pas du tout dans un état rassurant, mais ce genre de camelots existe ! A Bordeaux je n’ai pas eu cette expérience désastreuse, au contraire. Il ne m’a pas sauté dessus avec un argumentaire agressif/convenu (bien sûr il m’a dit du bien de son exemplaire, c’est le jeu). Et le gros bon point pour moi, c’est le coup de me laisser partir seul. Alors peut-être qu’il l’a fait pour mieux me « caser » sa voiture… Mais même si son côté cool ne signifie pas que je vais croire tout ce qu’il me dit sans justificatifs, je le prends en considération.
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