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**lyskham** · 18 janvier 2022, 02h07

Bonsoir Fab,

Je suis plongé exactement dans la même réflexion !!!
Voici la formule que j'ai retenue:
- Suppression du goudron existant (qui cache souvent la misère, avec des réveils douloureux à la clé)
- Préservation chaque fois que possible des peintures d'usine qui sont en dessous
- Application d'une impression anticorrosion
- Application d'une couche de peinture
- Ré application d'un antigravillon, avec cire dans les corps creux

Ca inspire quoi aux connaisseurs ?!

**Triangulé** · 18 janvier 2022, 08h45

il faut juste faire attention, si tu utilises une impression anti-corrosion, cela ne converti pas la rouille présente.
Donc il faut absolument la retirer intégralement. Le côté anti-corrosion protège sur une tôle neuve, mais ne tue pas ou l'immobilise pas la rouille présente.
Je vois que tu as écris "préservation de la peinture d'origine" donc on en déduit que tu as poncé tout le reste, mais ok juste pour être sur pour ceux qui vont nous lire.

Pour les cires corps creux, c'est plus ou moins discutable, disons que si tu as de la rouille intérieur ça protège, mais si tu n'arrives pas a la mettre uniformément dans ce cas, le pb n'est pas résolu et tu vas devoir souder là ou il y a la cire (ça prend feu) . La cire ne va pas entre les tôles non plus, là ou sont les soudures ...
Le mieux étant donc d'éviter toute condensation dans les corps creux, pas de voiture dehors, pas de sortie en hivers et pas jours de pluie, pas de stockage dans la batcave etc ....
L'eau arrivera toujours a aller là ou vous n'avez pas pu gratter. L'eau et l'air alimente la rouille, pour la rouille restante et cachée il ne faut plus l'alimenter.

Certain défont aussi les joints (mastiques) entre tôle pour leur rendre leur souplesse.

Il faut graisser le plus possible, les vis, les trous divers ou la tôle pourrait frotter et traiter les zones ou l'eau et les gravillons stagnent.
si vous faites des trous pour fixer des durites ou injecter de la cire, la tôle sera aussi a nue.
Les gravillons font parfois sauter la peinture et c'est là que tout commence.

Le reste je n'ai pas d'avis, j'ai de l'anti gravillon que sur les passages de roue pour ma part.
A priori, si on n'est pas 100% certain de l'état de la voiture dans les corps creux et entre les tôles (donc voiture pas neuve ou pas refaite comme Lazeum) , moi on m'a conseillé de laisser le dessous de la caisse en peinture pour bien voir apparaitre les points de corrosion et pouvoir les traiter immédiatement.

voila c'est tout ce que j'en sais.

**diz9** · 18 janvier 2022, 09h43

J'utilise du Metaflux Rust-isol comme convertisseur de rouille.
C'est le même principe que le Ferose mais pour avoir testé les deux pour moi il n'y a pas photo !
Il convertit et laisse une couche de résine plutôt résistante.

Il faut bien sûr préparer un minimum la pièce.
Ponçage pour enlever le plus gros.

Par contre cela ne remplace pas la tôle perforée malheureusement

**Lazeum** · 18 janvier 2022, 09h51

Sur la MX, J'ai du gratter tout le soubassement qui commençait à virer au orange. J'ai gratté le plus possible à la brosse sur une disqueuse (masque ffp1000 obligatoire!).

J'ai ensuite badigeonné la tôle nue avec de l'acide phosphorique (phosphatant Restom, Anti-rouille Julien, etc.). J'ai laissé agir 10 minutes, je rince ensuite à l'eau claire.
L'étape suivante a été l'application d'un zingage à froid (le motip utilisé était pas mal - cela se juge à la densité du produit qui contient donc beaucoup de zinc)
J'ai recouvert les zones sensibles aux gravillons avec un antigravillon de manière légère.
J'ai fini avec une peinture ton carrosserie pour harmoniser le tout.

On verra combien de temps tout cela tient

**Fab92** · 18 janvier 2022, 10h08

Merci pour ces précieux conseils!

**lyskham** · 19 janvier 2022, 00h01

Merci Triangulé pour ton retour.
Je retiens effectivement que malgré le soin apporté à mettre à blanc toutes les surfaces atteintes par la rouille de surface de mon auto, il reste des traces rouge foncé !!!
Et donc, il me faut utiliser un apprêt phosphatant avant d'appliquer ma peinture anti-corrosion, qui est de la même nature que celle employée par Mathieu

Elle est donnée pour 3000h de résistance au brouillard salin. Pas mal pour une peinture en bombe !!

Donc j'aurai au final 4 couches de protection sur les tôles sous la voiture, sans compter les 2 d'origines partout où elle a survécu !!!!
200 ans.......

Mais ce travail est suffisamment ch....pour ne pas vouloir le refaire, jamais plus !!!!

Voilà où j'en suis en image......
Sur ce cliché, on peut voir:
- l'anti gravillon d'origine au niveau du train arrière
- l'anti gravillon gratté au pistolet thermique + spatule (le haut du tunnel)
- Le même anti-gravillon passé à la brosse métallique (fil métal 0,3 mm), montée sur une meuleuse d'angle pneumatique: la surface marronnasse sur la joue haute du tunnel
- Le jaune pâle, qui est la 2e couche d'origine (au dessus d'un gris invisible sur cette photo), où les restes d'anti-gravillon ont enfin pu être retirés avec un chiffon joyeusement imbibé d'acétone (seul solvant que j'ai trouvé pour nettoyer ce foutu goudron)
- Le vert est la couleur du phosphatant soudable mis par le carrossier qui m'a refait les longerons
- Les deux tâches de gris mat, qui sont mes tests de compatibilité de ma nouvelle peinture galvanisante
- Tout en haut, sous la porte, la tôle nue avec des résidus de rouille trop profonds pour que je prenne le risque de désépaissir la tôle pour en venir à bout.

La morale de cette histoire: vieux motard que jamais, n'attendez pas la dernière minute pour vous attaquer au sujet. Les conséquences sont....exponentielles !!!

**lyskham** · 19 janvier 2022, 00h21

Un mot sur les mastics, dont parle aussi Triangulé.
Très important !!!!
C'est là que j'ai trouvé les plus gros nids de rouille !! Elle adore les millefeuilles.....
Voilà en image ce que j'ai trouvé sur ma caisse.
Ca pourrait se décrire comme le foie gras

- Foie frais: couleur blanche
- Mi-cuit: marron clair
- Cuit: marron foncé
Sur ma caisse, quelle que soit la cuisson, seul le blanc avait encore un peu d'adhérence mais ils ont tous perdu leur élasticité, et ne peuvent donc plus assurer leur rôle d'étanchéité sur les jointures de tôle.

Ce mastic doit absolument rester souple, et être appliqué en épaisseur et sur une largeur d'au moins 2 cm.
Le 2e cliché, pris sur le sommet du tunnel de transmission, montre à la fois l'épaisseur et la largeur du mastic appliqué par Nissan à l'origine, et les effets de son vieillissement qui ont conduit à sa fragmentation et à son décollement.

Je n'ai pas encore choisi ce mastic....perdu un peu par l'excès d'info sur le net......

**popov1100** · 20 janvier 2022, 23h59

De mon coté, après nettoyage, brossage, dérouillage, j'ai appliqué, au pinceau 2 couches de JOTAMASTIC 90, c'est une peinture epoxy 2 composant prévue pour les coques de bateau acier, et qui peut s'appliquer sans sablage préalable, sur ancienne peinture, ou fleu de rouille.

vu que c'est prévue pour resister à l'eau de mer, ca devrait etre protecteur.
ensuite antigravillon transparent TimeMAX BODY incolore dans les ailes
et graisse TimeMax 2000 dans les corps creux (pulvérisée chauffée à 110°)

**popov1100** · 21 janvier 2022, 11h56

dans un port, vu que c'est pour les bateaux ;-)

j'ai eu le mien chez TCI à Dunkerque :
https://techni-couleur-industrie.business.site/

c'est cher, surtout que le plus petit pot fait 5 Litres
ca peut être teinté, pour approcher la couleur carrosserie

l'application au pinceau se fait bien, (au pistolet, il faut une grosse buse)
il faut obligatoirement un masque de protection solvant (avec des cartouches filtrantes en bon état)

très bonne peinture, applicable par basse température, longue à polymériser, mais semble très durable et proctecteur

(le fabricant JOTUN est celui qui fourni la peinture de la tour Eiffel)

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